Plan Industriel et Commercial – Sales and Operation Planning

C’est le niveau stratégique où il ne faut pas se tromper.

Bien souvent, c’est aussi le nom d’une réunion où plus personne ne vient.

Remettons le clocher au centre du village.

On exploite les prévisions, la demande, et on met en face les moyens dont on dispose ou dont on pourra disposer à terme.

Un mot de prospective

Dans le monde d’opulence que nous quittons, les ressources sont ajustées à la demande, au pire, on annonce un décalage sur une catégorie de produit. Le commerce fait signer les bons de commande et râle lors des livraisons en retard.

Dans le monde fini dans lequel nous entrons, il s’agira de pouvoir simuler la disponibilité limitée de ressources, et de proposer les secteurs où a encore du potentiel. Le commerce devra aller chercher son chiffre là où il sera possible de le réaliser, on n’a pas fini de les entendre pleurer…

Concrètement, en termes d’outil, il s’agit de valoriser les prévisions par des coefficients pour simuler les charges sur les ressources critiques, éventuellement de les décaler dans le temps les ressources sont consommées en avance.

Et aussi de formaliser quelles seront les capacités de ces ressources selon les hypothèses et organisations (1×8, 2×8, 3×8, 3x8WE, ouverture de sous-traitance, montée en puissance de nouveaux fournisseurs ou usines…).

Les capacités des fournisseurs, oui, ce sont des ressources comme les autres.

Comme pour la gestion de la demande, on peut aller très loin dans Excel pour éprouver de nouveaux processus et l’outil devient intéressant quand il s’agit d’industrialiser tout cela.

La mise en place d’un outil peut aussi être le prétexte pour passer des messages au commerce…